Pendant des années, j’ai vécu avec un trouble que je ne savais même pas nommer : la trichotillomanie.
J’arrachais mes cheveux en silence, par honte, par peur d’être jugée. Je pensais que c’était un « simple tic », une mauvaise habitude que je devais avoir la force d’arrêter seule.

Un jour, après une énième crise et des cheveux éparpillés partout chez moi, j’ai découvert un mot : trichotillomanie.
Enfin, ma souffrance avait un nom. Mais en cherchant des informations, je me suis heurtée à un vide : peu de ressources claires, des explications complexes ou inquiétantes, aucun guide pratique. Et une impression d’isolement encore plus forte.

J’ai créé ce que j’aurais aimé trouver à mes débuts : un outil concret, accessible et bienveillant, qui propose des pistes réelles pour agir au quotidien, et qui rappelle que des solutions existent — en nous, avant tout.